Archive for novembre 2011
Encore un groupe mal apprécié!
Et ceci à cause de leur fâcheuse habitude de se nourrir des mêmes plantes que nous! Rhooo! Le problème c'est qu'elles s'y mettent à plusieurs, et comme a dit jadis le poète à propos des auvergnats "Quand il y en a un, ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."
Sans rire une infime partie des espèces des "punaises terrestres" (on verra plus tard les autres "punaises" ou Hétéroptères) représente un problème pour nos cultures, des jardins aux champs et surtout dans les serres!
Mais ce rejet existe aussi pour les non "mains-vertes", car c'est petites bestioles ont la réputation de sentir mauvais! Or...ben c'est souvent vrai!!! mais pas toutes certaines sentent même bon (violette, pomme...)! Enfin la plupart du temps c'est un mécanisme de défense donc si vous ne la faites pas péter de trouille tout devrait bien se passer!
Pour être plus précis les punaises (entendez aussi les hétéroptères) sont des insectes spécialisés par leur mode d'alimentation. Elles sont toutes dotées d'un appareil buccal piqueur-suceur, et se nourrissent ainsi que de liquide!
Pour les espèces présentées ici, on a en haut de page l'élégante punaise arlequin (Graphosoma italicum) dont la couleur informe les prédateurs de sa répugnante saveur!
Puis on a la superbement contrastée punaise à pattes rouges (Carpocoris purpureipennis).
Et on fini par la faussement traditionnelle punaise verte, sauf que sous ce nom commun se cache plusieurs espèces de punaises différentes, l’indigène la plus commune est Palomena prasina qui n'impacte que très peu les cultures, ce qui n'est pas le cas de celle du cliché qui répond au doux nom de Nezara viridula (ici la forme torquata) originaire d'Afrique de l'Est on la retrouve aujourd'hui sur tout les continents (vice la mondialisation!). Enfin bref elle est l'objet de nombreuses recherches (comme celle-ci)car elle représente une vraie nuisances aux cultures dans certains cas.
On peut distinguer les deux espèces de façon très évidente la "notre" présente un "triangle" sombre sur l'abdomen (qui correspond à la partie membraneuse des ailes), et "l’exogène" possède 3 à 5 petits points blancs sur le dos à la jonction de l’abdomen. Pour en savoir plus dessus une très bonne page sur le sujet sur un très bon blog!
Punaise!!!
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Punaise verte
Encore un groupe mal apprécié!
Et ceci à cause de leur fâcheuse habitude de se nourrir des mêmes plantes que nous! Rhooo! Le problème c'est qu'elles s'y mettent à plusieurs, et comme a dit jadis le poète à propos des auvergnats "Quand il y en a un, ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."
Sans rire une infime partie des espèces des "punaises terrestres" (on verra plus tard les autres "punaises" ou Hétéroptères) représente un problème pour nos cultures, des jardins aux champs et surtout dans les serres!
Mais ce rejet existe aussi pour les non "mains-vertes", car c'est petites bestioles ont la réputation de sentir mauvais! Or...ben c'est souvent vrai!!! mais pas toutes certaines sentent même bon (violette, pomme...)! Enfin la plupart du temps c'est un mécanisme de défense donc si vous ne la faites pas péter de trouille tout devrait bien se passer!
Pour être plus précis les punaises (entendez aussi les hétéroptères) sont des insectes spécialisés par leur mode d'alimentation. Elles sont toutes dotées d'un appareil buccal piqueur-suceur, et se nourrissent ainsi que de liquide!
Pour les espèces présentées ici, on a en haut de page l'élégante punaise arlequin (Graphosoma italicum) dont la couleur informe les prédateurs de sa répugnante saveur!
Puis on a la superbement contrastée punaise à pattes rouges (Carpocoris purpureipennis).
Et on fini par la faussement traditionnelle punaise verte, sauf que sous ce nom commun se cache plusieurs espèces de punaises différentes, l’indigène la plus commune est Palomena prasina qui n'impacte que très peu les cultures, ce qui n'est pas le cas de celle du cliché qui répond au doux nom de Nezara viridula (ici la forme torquata) originaire d'Afrique de l'Est on la retrouve aujourd'hui sur tout les continents (vice la mondialisation!). Enfin bref elle est l'objet de nombreuses recherches (comme celle-ci)car elle représente une vraie nuisances aux cultures dans certains cas.
On peut distinguer les deux espèces de façon très évidente la "notre" présente un "triangle" sombre sur l'abdomen (qui correspond à la partie membraneuse des ailes), et "l’exogène" possède 3 à 5 petits points blancs sur le dos à la jonction de l’abdomen. Pour en savoir plus dessus une très bonne page sur le sujet sur un très bon blog!
Les serpents!
Un sujet photographique qui me tient à cœur, tout simplement car j'aimerais contribué, à mon échelle, à la démystification de ces animaux! Je n'ai aucune prétention de gommer les peurs ancestrales en un revers de main, mais j'aimerais juste qu'on arrête d'éclater les couleuvres à coup de pelle dans les jardins. Bref je vais passer l'aspect écologique de ce phylum et son importance au sein des écosystèmes. Je voudrais simplement vous montrer la beauté de nos ophidiens.
Sur cette série je vous présente une jeune Couleuvre de
Montpellier (Malpolon monspessulanus)
venant certainement de finir sa mue printanière. Cette espèce de couleuvre est
le plus grand serpent de métropole, les vieux mâles peuvent dépasser les 1m70,
ce qui fait aussi d’elle la seule espèce européenne de couleuvre à posséder des
mâles plus imposants que les femelles. Vous pourrez aussi remarquer la forme propre à l'espèce de son écaille supraoculaire au dessus de ses grands yeux lui donnant un regard plutôt féroce. Autre particularités de l'espèce il faut savoir que c'est la seule couleuvre de nos contrées à posséder des crochets venimeux, mais là encore pas d’inquiétude car ce sont des crochets opistoglyphes, c'est à dire situé au fond de la gorge, donc à moins de mettre votre majeur dans la gueule de celle-ci, pas de problèmes! Et les mâles de cette couleuvre sont les seuls serpents à procéder au marquage de leur territoire via une glande nasale.
Ce serpent chasse de façon active (en maraude) en parcourant son territoire et se nourrit de divers petits vertébrés (reptiles, mammifères, oiseaux). Inquiétée ou menacée, cette couleuvre fuit très rapidement, il peut aussi se dresser d'un tiers et souffler bruyamment, un comportement de défense assez impressionnant! Malgré tout cette couleuvre fait partie des plus beaux serpents de Méditerranée et complètement inoffensif pour l'homme. Donc lâchez votre pelle et rangez votre jardin si vous ne voulez pas croisez ce serpent, car nombre de ces reptiles apprécient les tas de pierres, gravats ou bois qui leur procure des gîtes pour l'hivernation et l'insolation. Ou du moins entendez là, faites des gîtes mais au fond de votre jardin ainsi elle sera la gardienne de celui-ci, le protégeant des rongeurs!
Pour en savoir plus sur les reptiles du monde entier, voici le blog d'un ami avec de beaux clichés et de nombreuses informations.
From Montpellier
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Les serpents!
Un sujet photographique qui me tient à cœur, tout simplement car j'aimerais contribué, à mon échelle, à la démystification de ces animaux! Je n'ai aucune prétention de gommer les peurs ancestrales en un revers de main, mais j'aimerais juste qu'on arrête d'éclater les couleuvres à coup de pelle dans les jardins. Bref je vais passer l'aspect écologique de ce phylum et son importance au sein des écosystèmes. Je voudrais simplement vous montrer la beauté de nos ophidiens.
Sur cette série je vous présente une jeune Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus) venant certainement de finir sa mue printanière. Cette espèce de couleuvre est le plus grand serpent de métropole, les vieux mâles peuvent dépasser les 1m70, ce qui fait aussi d’elle la seule espèce européenne de couleuvre à posséder des mâles plus imposants que les femelles. Vous pourrez aussi remarquer la forme propre à l'espèce de son écaille supraoculaire au dessus de ses grands yeux lui donnant un regard plutôt féroce. Autre particularités de l'espèce il faut savoir que c'est la seule couleuvre de nos contrées à posséder des crochets venimeux, mais là encore pas d’inquiétude car ce sont des crochets opistoglyphes, c'est à dire situé au fond de la gorge, donc à moins de mettre votre majeur dans la gueule de celle-ci, pas de problèmes! Et les mâles de cette couleuvre sont les seuls serpents à procéder au marquage de leur territoire via une glande nasale.
Ce serpent chasse de façon active (en maraude) en parcourant son territoire et se nourrit de divers petits vertébrés (reptiles, mammifères, oiseaux). Inquiétée ou menacée, cette couleuvre fuit très rapidement, il peut aussi se dresser d'un tiers et souffler bruyamment, un comportement de défense assez impressionnant! Malgré tout cette couleuvre fait partie des plus beaux serpents de Méditerranée et complètement inoffensif pour l'homme. Donc lâchez votre pelle et rangez votre jardin si vous ne voulez pas croisez ce serpent, car nombre de ces reptiles apprécient les tas de pierres, gravats ou bois qui leur procure des gîtes pour l'hivernation et l'insolation. Ou du moins entendez là, faites des gîtes mais au fond de votre jardin ainsi elle sera la gardienne de celui-ci, le protégeant des rongeurs!
Pour en savoir plus sur les reptiles du monde entier, voici le blog d'un ami avec de beaux clichés et de nombreuses informations.
Les escargots... Mouais bof!
Un truc qui traine et bave?!!! C'est bien ce que la plupart des gens pensent en premier, quand c'est pas une cassolette fumante sortant du four! Non sans rire, les escargots, au début c'était pas le phylum qui m'attirait le plus. Mais un jour j'ai rencontré cet escargot au milieu des dunes, et en voyant la ligne de mucus de plusieurs mètres derrière lui, j'ai totalement changé de point de vue sur eux, loin de l'image du truc mou et paresseux de nos vieux adages populaires.
Enfin bref, les escargots méritent beaucoup plus qu'un simple intérêt culinaire, ils sont d'ailleurs des indicateurs efficaces pour estimer la qualité environnementale d'un milieu.
Un aspect drôle de ces animaux c'est qu'ils sont incapables de reculer! Les escargots sont condamnés à aller toujours de l'avant, un exemple pour nous tous!
Si vous voulez en savoir plus sur ces réussites de l'évolution, de très bons documents ici.
Pour les espèces présentées sur les clichés, ce ne sont que des suppositions car je rame un peu (dans la bave) pour les identifier correctement, ainsi les noms de genres et d'espèces ici présentés restes à confimer. Donc nous avons l'hélice tapada (Helix melanostoma ou Arianta arbustorum) sur le sable, probablement un petit-gris (Cornu aspersum ou Arianta arbustorum) sur un muret en béton, les "missouninques" (source JPH) escargots typiques (genre Cernuella sp)du Midi (connu en cargolade) que l'on retrouve agglutinés en grappe sur tout type de support pour estiver et le dernier cliché présente les "préliminaires" entre deux petit-gris (Cornu aspersum)!!!
A plus!
Les cagouilles
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Les escargots... Mouais bof!
Un truc qui traine et bave?!!! C'est bien ce que la plupart des gens pensent en premier, quand c'est pas une cassolette fumante sortant du four! Non sans rire, les escargots, au début c'était pas le phylum qui m'attirait le plus. Mais un jour j'ai rencontré cet escargot au milieu des dunes, et en voyant la ligne de mucus de plusieurs mètres derrière lui, j'ai totalement changé de point de vue sur eux, loin de l'image du truc mou et paresseux de nos vieux adages populaires.
Enfin bref, les escargots méritent beaucoup plus qu'un simple intérêt culinaire, ils sont d'ailleurs des indicateurs efficaces pour estimer la qualité environnementale d'un milieu.
Un aspect drôle de ces animaux c'est qu'ils sont incapables de reculer! Les escargots sont condamnés à aller toujours de l'avant, un exemple pour nous tous!
Si vous voulez en savoir plus sur ces réussites de l'évolution, de très bons documents ici.
Pour les espèces présentées sur les clichés, ce ne sont que des suppositions car je rame un peu (dans la bave) pour les identifier correctement, ainsi les noms de genres et d'espèces ici présentés restes à confimer. Donc nous avons l'hélice tapada (Helix melanostoma ou Arianta arbustorum) sur le sable, probablement un petit-gris (Cornu aspersum ou Arianta arbustorum) sur un muret en béton, les "missouninques" (source JPH) escargots typiques (genre Cernuella sp)du Midi (connu en cargolade) que l'on retrouve agglutinés en grappe sur tout type de support pour estiver et le dernier cliché présente les "préliminaires" entre deux petit-gris (Cornu aspersum)!!!
A plus!
Bonjour!
Comme prévu je reviens sur les photos de la première série, j'ai décidé de commencer par mon cliché de chenille!
Alors ici j'ai tenté de faire le portrait de la chenille de l'un des plus beaux papillon de France le Machaon (Papilio machaon) enfin sachant que son aire de répartition est étendue sur presque la totalité de l'hémisphère Nord!
Je voudrais revenir sur mon portrait, enfin portrait pas vraiment à
partir du moment où (comme souvent) la chenille du machaon quand elle
est inquiétée se fige avec la tête prostrée dans ces pattes thoraciques,
donc sur la photo au final vous ne voyez que la "nuque" en fait! Enfin
ce comportement contraste avec l'hyper-activité des imagos (adulte) qui
volent sans cesse de fleurs en fleurs.
Ce qui est sur c'est qu'il est plus simple de photographier les
chenilles que les adultes, même si ce n'est pas toujours si simple de
les trouver. Pour ma part, je cherche sur les fenouils, qui sont une des
plantes-hôtes de l'espèce au début et à la fin de l'été. Les adultes
eux sont visibles du début du printemps à celui de l'automne.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les papillons français, ou comment reconnaître les adultes et les chenilles, voici un excellent site! http://www.papillon-poitou-charentes.org/
A plus.
Le machaon
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Papilio machaon,
Papillon
Bonjour!
Comme prévu je reviens sur les photos de la première série, j'ai décidé de commencer par mon cliché de chenille!
Alors ici j'ai tenté de faire le portrait de la chenille de l'un des plus beaux papillon de France le Machaon (Papilio machaon) enfin sachant que son aire de répartition est étendue sur presque la totalité de l'hémisphère Nord!
Je voudrais revenir sur mon portrait, enfin portrait pas vraiment à partir du moment où (comme souvent) la chenille du machaon quand elle est inquiétée se fige avec la tête prostrée dans ces pattes thoraciques, donc sur la photo au final vous ne voyez que la "nuque" en fait! Enfin ce comportement contraste avec l'hyper-activité des imagos (adulte) qui volent sans cesse de fleurs en fleurs.
Ce qui est sur c'est qu'il est plus simple de photographier les chenilles que les adultes, même si ce n'est pas toujours si simple de les trouver. Pour ma part, je cherche sur les fenouils, qui sont une des plantes-hôtes de l'espèce au début et à la fin de l'été. Les adultes eux sont visibles du début du printemps à celui de l'automne.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les papillons français, ou comment reconnaître les adultes et les chenilles, voici un excellent site! http://www.papillon-poitou-charentes.org/
A plus.